La ville de Murat entretient des liens fraternels avec la ville de Brême depuis 2014 |
En 2014, Christian Weber, alors Président du Parlement de Brême, a assisté aux cérémonies commémoratives des événements des 12 et 24 juin 1944. Ce fut le premier officiel Allemand a participer aux commémorations depuis la fin de la guerre. Sa visite et sa rencontre avec Gilles Chabrier, maire de Murat, et Jean et Roger Cassagne, fils de déporté, ont tissé des liens fraternels entre les deux villes. Ce partenariat a permis un échange de jeunes collégiens : 6 Français et leur professeur ont participé à la Nuit de la Jeunesse de Brême en 2019. L'échange retour devait avoir lieu en mai, mais a été annulé pour raisons sanitaires.
A partir du travail d'historiens allemands sur la déportation des Muratais, la ville de Murat et l'association des déportés se sont rapprochées de la ville de Hambourg, (le camp de Neuengamme où furent déportés les Muratais est situé à côté de cette ville). Une stèle a été installée en 2012 par une délégation murataise dans le jardin du souvenir du camp de Neuengamme.
Brême est une ville hanséatique de 550 000 habitants du Nord-Ouest de l'Allemagne. Ville portuaire située le long du fleuve Weser, à environ 60 kilomètres au sud de son estuaire en mer du Nord, Brême constitue l'une des deux villes enclavées dans le Land de Basse-Saxe appartenant à celui de Brême (nom officiel : Freie Hansestadt Bremen, c'est-à-dire « ville hanséatique libre de Brême », qui rappelle l'adhésion de la ville à la Ligue hanséatique, l'autre étant Bremerhaven.
Contact Association Mémoire(s) & Déportation du Cantal : Marc Hivernat et Benoît Parret (co-présidents)
La cérémonie commémorative des 12 et 24 juin à Murat, le dimanche 26 juin 2022
Les cérémonies commémorant les événements des 12 et 24 juin 1944 ont eu lieu à Murat, dimanche 26 juin 2022 à la stèle des fusillés de la Côte de Pignou, à la stèle des Déportés de Murat au Pont Notre-Dame et au Monument Départemental des Déportés, place du Balat.
Frank Imhoff, président du Parlement de Brême, accompagné d’une délégation officielle allemande, étaient venus séjourner, quelques jours à Murat, afin d’assister à ces cérémonies.
Elles ont eu lieu en présence de Frank Imhoff, président du Parlement de Brême, de Gilles Chabrier, maire de Murat, de Bernard Delcros, sénateur du Cantal, de Jean-Yves Bony, député du Cantal, de Bruno Faure, président du Conseil Départemental et représentant de la Région, d’Aurélie Bresson, conseillère départementale, de Claire Teissedre, maire de Laveissenet, du lieutenant-colonel Thierry Perret, délégué militaire départemental, de l’adjudant-chef Gallego, commandant de la Brigade de gendarmerie de Murat, du lieutenant Éric Saignie, commandant du Centre de Secours de Murat, de Marc Hivernat et Benoît Parret, co-présidents de l’Association Mémoire(s) & Déportation du Cantal, d’une délégation de sapeurs-pompiers, de membre du Conseil municipal de Murat ainsi que des familles de déportés.
Les cérémonies ont été rythmées par plusieurs lectures, notamment celles des élèves des deux écoles de Murat, qui ont pris chacune part aux commémorations. Les enfants de CM1 et CM2 de l’école Notre-Dame des Oliviers ont lu un extrait du récit de Serge Landes « De Murat à Neuengamme et Bergen-Belsen » à la cérémonie à la stèle des Déportés de Murat au Pont Notre-Dame. Les enfants de CM1 et CM2 de l’école Jean-Jacques Trillat ont chanté « Le Chant des Marais » accompagné par la fanfare « Les Rives de l’Allagnon » avant de lire des extraits du livre de Raymond Portefaix, « L’enfer que Dante n’avait pas prévu ».
Les commémorations se sont clôturées au sein de la salle d’Honneur de la mairie de Murat avec les allocutions de Gilles Chabrier, maire de Murat, Frank Imhoff, président du Parlement de Brême, Marc Hivernat, co-président de l’association Mémoire(s) & Déportation du Cantal et Bernard Delcros, sénateur du Cantal.